Les entreprises agroalimentaires sont spécialisées dans la transformation de ressources agricoles en ingrédients ou produits alimentaires. Ce secteur est d’une diversité extraordinaire et est composé à 98 % de TPE/PME avec des multinationales implantées dans le monde entier. Pourtant, elle fait face à de nombreux défis qui, une fois relevés, lui permettront d’améliorer sa productivité et ainsi redorer son image. Aussi bien sur le plan national qu’international, quels sont les réels enjeux de l’industrie agroalimentaire française ? Est-ce possible d’arriver à un bon résultat sans aide extérieure ?
Sommaire
Intégrer les nouvelles technologies pour optimiser les chaînes de production et de distribution
La technologie a connu une évolution spectaculaire ces dernières années et comme les autres secteurs industriels, le secteur de l’agroalimentaire doit se mettre au diapason. Cela permettra de gagner en productivité, en termes d’organisation des chaînes de production depuis la base (producteur primaire) jusqu’au produit final. Beaucoup d’efforts sont fournis par les acteurs de l’industrie agroalimentaire, mais les résultats seraient bien plus perceptibles si le secteur pouvait bénéficier de plus de financement public.
L’utilisation d’algorithmes performants permettrait également d’amplifier la division du travail et de limiter les pertes liées aux ruptures de charge. Par ailleurs, les développements de la robotique favorisent l’accélération et la fiabilisation des opérations de manutention.
D’autres technologies en cours de développement combinant numérique et biotechnologies permettront aussi aux consommateurs de connaître avec précision les conditions de fabrication et de transport des produits. C’est le moyen idéal pour assurer une information totalement transparente et accessible. Ainsi dit, les entreprises dotées des nouvelles technologies optimisées auront un avantage évident sur les autres.
S’inscrire dans une démarche plus écologique
Toutes les entreprises du secteur agroalimentaire doivent s’inscrire dans une démarche agroécologique. Cette transition des exploitations nécessite de grands changements. L’introduction de nouvelles cultures, les changements dans les assolements, les nouvelles variétés conformes au contexte de l’exploitation… autant de choses qui pourraient améliorer la qualité des produits finis. Une transition écologique s’appuie donc sur les innovations réalisées en amont dans le secteur de l’agriculture (nouvelles machines, réorientation de la génétique, etc.).
Aller vers une évolution profonde des rapports économiques
L’intégration de nouveaux acteurs non issus de la filière agroalimentaire peut être perçue comme une menace, mais cela peut également représenter une opportunité. Le fait de remettre en question certaines positions pré-établies peut favoriser le développement de nouvelles stratégies commerciales originales. Avoir par exemple l’implication d’un professionnel des technologies numériques dans le rang des acteurs du secteur agroalimentaire est bénéfique à plus d’un titre.
Son expertise et ses conseils permettront d’impliquer et de valoriser davantage le consommateur et ses choix avec l’utilisation des nouvelles technologies. Si ce dernier est en réelle capacité de faire un choix conscient et éclairé avec ces nouveaux outils, il constitue donc plus une opportunité qu’une menace.
Mais il faudrait tout de même faire attention à ce que la diversité des choix permise par le numérique ne crée pas un dynamisme d’instabilité et d’incertitude. Avant de les déployer, les différents acteurs du secteur doivent être capables de se coordonner. L’objectif n’est donc pas de neutraliser le facteur humain, mais de la rendre plus stratégique. Plus les filières de l’agroalimentaire pourront nouer des relations de collaboration et de confiance, plus ils pourront tirer profit de leurs différentes actions.
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